L’alchimie
L’alchimie n’est pas une technique ou un livre de recettes et encore moins la volonté de transformer le plomb en or. C’est une voie ancestral, un art. C’est une manière de voir le monde, de comprendre le monde.
Mais comment peut-on faire pour changer son regard sur les choses. Et bien on peut commencer par transformer sa façon d’entendre. J’ai bien dit « trans-former », qui passe à travers les formes.
Il y a en alchimie une langue particulière qui est la langue des oiseaux. Cette langue permet depuis toujours aux alchimistes de faire passer des secrets. « Car c’est là où ça se crée ».
Le but de l’alchimie, c’est le bonheur, mais le bonheur c’est à la bonne heure, c’est donc maintenant. Et si c’est maintenant, c’est le présent, ça tombe bien car quand on fait un cadeau à quelqu’un, on offre bien un présent.
Et quand ce n’est pas à la bonne heure, c’est forcément l’horreur (hors heure), ou le malheur (mal heure), ou bien encore une erreur (erre heure), donc décalé du moment présent. L’alchimie nous apprend à développer notre capacité à vivre dans le présent.
Il va donc nous falloir persévérer, (percez et vous verrez), pour percevoir bien sur, (perce pour voir). Pour voir quoi ? On ne sait pas encore. Mais nous avons là déjà des clés, il va falloir percer quelque chose pour voir ce qu’il y a derrière. Et percer quoi ? Peut-être les apparences. Il va donc falloir faire preuve de persévérance, (percé vers en se (en soi)).
« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde » Oscar Wilde
Si l’on souhaite que notre vie émotionnelle s’améliore, nous ne pouvons que transformer les choses de l’intérieur.
L’alchimie peut également nous faire comprendre d’un point de vu initiatique, des sculptures, des peintures, des contes et comptines, comme « La petite sourie verte », « Blanche neige », « La petite sirène » et bien d’autres choses encore. Elle peut nous ouvrir un regard nouveau sur ce que « les anciens » nous ont transmis, comme par exemple le château de Montmaur à quelques minutes de Gap.
« L’écoute est d’abord la disponibilité, nous devons avant tout faire la place pour pouvoir accueillir. »
Antonin Lambert
